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Pour effectuer des travaux qui touchent aux parties communes d’un immeuble en copropriété, vous avez besoin de l’accord de l’ensemble des copropriétaires. C’est ensuite le syndic qui prendra en charge leur mise en œuvre et leur réception, ou bien le conseil syndical si vous avez opté pour un syndic en ligne.
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Que vous souhaitiez percer un trou dans un mur porteur ou proposer une rénovation du local à vélo, vous aurez besoin de l’autorisation de l’ensemble des copropriétaires. A partir du moment où les travaux affectent les parties communes ou changent la destination de l’immeuble, vous devez demander l’autorisation à l’ensemble des copropriétaires. Ce qui signifie, passer par un vote de l’assemblée générale.
Voici la liste des éléments sur lesquels peuvent porter les travaux des parties communes (non exhaustive) :
Pour faire connaître votre projet de travaux, vous devrez demander au syndic d’organiser une assemblée générale, ou bien au conseil syndical dans le cas d’une copropriété sans syndic professionnel passant par un syndic en ligne. Il faudra ensuite y faire inscrire votre projet à l’ordre du jour et y convoquer les copropriétaires.
Le syndic - ou conseil syndical - leur fera parvenir, à vos frais, les documents nécessaires à leur future prise de décision : plans, avis d’experts, etc. par courrier recommandé avec AR. Vous pouvez également attendre l’AG annuelle pour faire connaître votre projet.
Lors de l’examen de votre projet de travaux par l’assemblée générale, celle-ci vérifiera que le projet répond bien aux trois conditions sine qua non à leur réalisation, à savoir :
L’AG de copro fixera également un montant des marchés de travaux et des contrats à partir desquels une mise en concurrence sera obligatoire. Elle pourra déléguer cette mise en concurrence au conseil syndical. Elle établira également les modalités de règlement des travaux. Ceux-ci seront assumés selon leur nature :
Quoi qu’il en soit, les copropriétés pourront décider de financer ces travaux hors budget prévisionnel via leur fonds de travaux (obligatoire depuis le 1er janvier 2017), ou via un emprunt souscrit par le syndicat des copropriétaires ou certains d’entre eux. Une fois toutes ces modalités discutées, les copropriétaires pourront procéder au vote. Les travaux sont votés à la majorité absolue ou à la majorité simple au deuxième tour en cas d’obtention d’un tiers des voix au premier.
En cas d’échec, une deuxième assemblée générale pourra être organisée dans les trois mois pour revoter la résolution concernant ces travaux.
Attention : les modalités de vote diffèrent selon les parties concernées et leur importance.
A la suite du vote, l’assemblée générale pourra décider :
Quelques grandes catégories peuvent être cependant distinguées :
L’assemblée générale peut refuser des travaux en cas de montant excessif des devis présentés ou si les travaux ne sont pas jugés opportuns ou nécessaires. Il est possible de saisir le juge du tribunal de grande instance. Les travaux ne devront pas avoir été déjà réalisés, constituer une amélioration et il faudra que le dossier présenté à l’AG soit complet. Le juge pourra approuver les travaux à la place de l’AG, s’il est attesté que cette dernière les a refusés sans raison légitime.
Une fois les travaux autorisés par l’assemblée générale, ou par le juge en place de cette dernière, un contrat doit être établi avec l’entreprise choisie suite à la mise en concurrence.
Ce contrat doit être signé par le syndic qui a la charge de mettre en œuvre les décisions votées en assemblée générale, ou bien par le conseil syndical en cas de copropriété gérée par un syndic en ligne. Un acompte sera ensuite versé à l’entreprise choisie selon les modalités prévues par le contrat. Le chantier pourra démarrer dès la signature de ce contrat. Il incombera au syndic, ou au conseil syndical, de suivre la bonne exécution des travaux et d’en informer les copropriétaires.
Dans le cas d’une copropriété gérée par un syndic en ligne, les copropriétaires peuvent être sollicités pour prêter main-forte et s’impliquer dans l’accueil des prestataires et l’information des copropriétaires sur le déroulé du chantier.
Une fois les travaux terminés, c’est au syndic de copropriété qu’il revient de les réceptionner. Dans le cas d’une copropriété administrée par un syndic en ligne, c’est le conseil syndical qui s’en charge. C’est aussi à lui, ou au syndic, de vérifier que les travaux livrés sont bien conformes à ce qui était prévu par le contrat.
En cas de malfaçons ou de mauvaise réalisation, le syndic ou le conseil syndical devra chercher la responsabilité de l’entreprise de travaux ou mettre en œuvre les garanties légales (dommage-ouvrage, responsabilité civile, etc.).
Pour réaliser des travaux entraînant une véritable appropriation d’une partie commune par un ou plusieurs copropriétaires, vous devrez obtenir un vote de l’AG à la double majorité de l’article 26 (soit au moins deux tiers des voix).
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