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Le copropriétaire est certes propriétaire de son bien, mais il doit partager un immeuble et décider collectivement de certains aspects qui régissent leur lieu de vie commun. Ensemble, ils tentent de répondre au mieux aux problématiques collectives : arrivée du gaz, de l’eau, de l’électricité mais aussi ménage ou jardinage dans les parties communes.
Néanmoins, les copropriétaires ne sont pas toujours les habitants des logements. Dans le cadre d’un investissement locatif, c’est en effet un locataire qui vit dans le bien. Dès lors, qu’elle est leur place dans la copropriété ?
Avec les taux d’intérêts qui n’ont jamais été aussi bas en matière de prêt immobilier, l’investissement locatif a le vent en poupe dans l’Hexagone. Cet attrait est renforcé par des dispositifs de défiscalisation contre le Pinel (dans le neuf) et le Denormandie (dans l’ancien). Néanmoins, pour mettre son bien en location, il est important de faire certains choix avant la recherche d’un locataire, et de bien connaître les règles. Tout dépend d’abord de la taille du bien :
Une fois ces démarches effectuées, il faut fixer intelligemment le loyer en fonction de la taille du bien, de la zone où il se trouve et des différentes commodités (transports proches, commerces, ascenseur, etc.). Le choix du locataire est aussi prépondérant : il est important d’avoir une relation de confiance qui s’installe dès le départ. Le propriétaire doit en effet être certain que le loyer lui sera bien versé tous les mois et que le locataire respectera les délais de préavis en cas de vente du bien ou de la réalisation de travaux.
Un propriétaire ne doit donc pas hésiter à demander des garanties (contrat de travail, bulletins de salaire, avis d’imposition, quittances de loyer, etc.) avant de donner les clés au nouvel occupant des lieux. Avoir un locataire fiable et respectueux permet d’éviter les problèmes de voisinage en copropriété qui pourraient retomber sur le propriétaire. Une fois le locataire sélectionné, il faut signer le contrat de location et le rendre conforme à l’ensemble des réglementations en vigueur.
L’arrivée du locataire dans le logement s’accompagne par ailleurs obligatoirement d’un état des lieux qui permettra, lorsque le locataire déménagera, d’avoir un document qui attestait de l’état général du logement au début du contrat et de constater les éventuelles dégradations. Enfin, le propriétaire doit être assuré au titre de la responsabilité civile pour le bien locatif et peut souscrire à deux assurances :
Il est par ailleurs tenu de déclarer ses revenus locatifs aux impôts.
La loi confère différents droits au locataire qui entre dans un logement et ces droits sont les mêmes partout : ils ne dépendent pas de la superficie, de la zone ou des meubles fournis par le propriétaire.
Le locataire est tenu de payer son loyer à l’échéance fixée par le bail : la plupart du temps, le paiement est mensuel. Un retard de paiement voire un non-paiement répété pourrait entraîner des poursuites judiciaires de la part du propriétaire. Outre le loyer net, il doit également s’acquitter des charges locatives qui correspondent à différents types de dépenses : les frais de copropriété tout d’abord (dépenses en eau, en gaz et en électricité, fonctionnement de l’ascenseur, etc.), les frais d’entretien des parties communes (nettoyage, jardinage, réparations, petits aménagements dans les parties communes, etc.) et enfin les taxes locatives qui permettent de financer certains services qui sont obligatoirement proposés comme le ramassage des poubelles ou l’assainissement.
Le locataire est par ailleurs responsable des dégradations qu’il aurait personnellement causées à l’intérieur du logement où dans les parties communes :
Afin d’éviter ce type de désagréments, le locataire doit donc entretenir au quotidien son logement et signaler tout problème qui se poserait dans les parties communes (ampoule grillée, panne d’ascenseur, etc.).
Dans les copropriétés où l’entretien des parties communes est pris en charge par les habitants, il doit participer aux tâches communes (jardinage, nettoyage, etc.). Le locataire a aussi l’obligation de laisser l’accès à son logement en cas de travaux à l’intérieur de son logement ou dans la copropriété. Cet accès peut en effet s’avérer indispensable dans certains cas (amélioration des performances énergétiques, changement dans les circuits d’eau ou d’électricité de la copropriété, etc.). Il n’a par ailleurs pas la possibilité de transformer les lieux où les équipements mis à sa disposition par le bailleur. Ainsi, il n’est pas en mesure d’abattre un mur ou de changer le lave-linge lui-même dans le cas d’une habitation meublée.
Enfin, il se doit de souscrire une assurance qui couvre les risques locatifs avant d’entrer dans le logement. Cette assurance prend en charge les travaux à réaliser en cas de dégâts (fuite d’eau, incendie, etc.).
Avant d’entrer dans son nouveau logement, le locataire doit prendre connaissance du règlement de copropriété du lieu où il va résider. En effet, à l’image de tous les habitants qui vivent dans l’immeuble ou la résidence en question -propriétaires ou locataires- il se doit de respecter les règles communes. Certains règlements de copropriété sont plus stricts que d’autres et ne permettent pas de profiter des parties communes à ceux qui ne sont pas propriétaires (jardin, toit, parking…) quand d’autres essaient au maximum de faire vivre l’ensemble des habitants en bonne entente.
Dans certains cas, les voisins se relaient même pour le nettoyage ou le jardinage afin d’éviter les frais liés à l’entretien. Un locataire doit participer à ces tâches. Enfin, il doit respecter la tranquillité et la propreté des lieux. Si toutefois un locataire causait problème, il pourrait être rappelé à l’ordre par son propriétaire et risquerait de briser la confiance établie entre eux.
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