arrow_back
Alors qu’il est habituel d’entendre parler d’une copropriété dans le cadre d’un immeuble, il existe également un autre type de copropriété, nommée horizontale, qui est constituée d’un ensemble de maisons individuelles. Quelles sont alors les particularités de ce type de copropriété, et quelles sont les différences avec les copropriétés verticales ?
Comme son nom l’indique, la copropriété verticale fait référence aux copropriétés se trouvant à différents étages d’un immeuble. Les copropriétaires d’un bien situé dans un immeuble sont chacun propriétaires d’un ou plusieurs lots, qui se voient attribuer un nombre plus ou moins importants de parts. La valeur de ces lots dépend de plusieurs facteurs, et notamment du montant des charges que paie le copropriétaire.
Dans ce type de copropriété, le gros œuvre de l’immeuble appartient à la copropriété, qui est soumise à un régime juridique précis, et géré par un syndic. C’est ce syndic qui gère certaines missions, comme les parties communes ou l’entretien de l’immeuble, selon le règlement de copropriété.
Cependant, la copropriété n’est pas automatiquement synonyme d’immeuble : elle s’adapte également aux ensembles de maisons individuelles, dans sa version horizontale.
Si la copropriété verticale concerne logiquement les biens situés en immeuble, la copropriété horizontale qualifie un ensemble de maisons individuelles. Ce type de copropriété, également appelé copropriété pavillonnaire, se distingue par le fait d’être construite sur un terrain commun, qui est alors divisé en différentes zones de jouissance.
La copropriété horizontale s’est fortement développée entre les années 1960 et 1980, avec la multiplication de zones pavillonnaires, notamment en région parisienne. Dans ce type de copropriété, les propriétaires possèdent les maisons, mais ne possèdent pas le sol, qui dépend de la copropriété. En effet, les maisons sont considérées comme les parties privatives de la copropriété, tandis que le terrain sur lequel elles sont construites représentent les parties communes. Il s’agit donc bien d’une déclinaison de la copropriété verticale, appliquée à un ensemble de maisons, avec les parties communes transformées en terrain commun.
De ce fait, tout équipement bâti sur le terrain de la copropriété horizontale, comme des équipements sportifs, ou encore des terrains de jeux pour les enfants, appartiennent aux parties communes, au même titre que l’éclairage ou que la voirie. Mais plus encore, le terrain sur lequel est bâti la maison n’appartient pas au copropriétaire, mais à l’ensemble de la copropriété.
De façon plus précise, lorsqu’un promoteur décide de construire un ensemble immobilier se composant de plusieurs maisons, il divise le terrain en plusieurs lots, qui comprennent la partie privative avec les maisons et la partie commune divisée en quote-part, qui se compose à la fois de la portion de terrain sur lequel cette maison est construite, ainsi que les équipements communs, définis selon la valeur du lot. La copropriété horizontale est donc calquée sur la copropriété verticale et adaptée en fonction de ses différences.
Le fonctionnement d’une copropriété horizontale possède un certain nombre de similarités avec celui d’une copropriété verticale. En effet, elle est également soumise au régime juridique de la copropriété, et en ce sens, elle se doit d’être dotée d’un règlement de copropriété, d’un état descriptif de division, et d’un syndic qui assure sa gestion. Avec un certain nombre d’obligations à respecter, la copropriété horizontale doit élire un conseil syndical et organiser au moins une fois par an une assemblée générale, et elle doit obligatoirement s’inscrire au registre d’immatriculation des copropriétés.
La différence principale entre les deux types de copropriétés se situe dans la mise en pratique des règlements. Comme le terrain d’une copropriété horizontale appartient à la copropriété, le régime peut être assez contraignant pour les propriétaires qui souhaitent par exemple seulement réaliser un aménagement de leur jardin. En effet, à titre de comparaison, c’est comme si un propriétaire au sein d’une copropriété verticale voulait modifier les parties communes.
Dans le cas d’une copropriété horizontale, le propriétaire doit alors obtenir l’accord de tous les copropriétaires s’il veut créer un abri de jardin par exemple, ce qui peut poser des problèmes à long terme, ou mettre des freins à certains projets.
En fait, il faut savoir que certains promoteurs choisissent de construire une copropriété horizontale s’ils n’ont pas obtenu d’autorisation pour diviser le terrain en parcelles. Car la copropriété horizontale est différente d’un lotissement, dans lequel le terrain appartient au propriétaire de la maison. Dans ce cas du lotissement, la gestion collective s’applique uniquement aux équipements communs, et ne concerne pas le terrain sur lequel est construit la maison.
Le régime de la copropriété horizontale, qui est donc différent de celui du lotissement et qui diverge par sa pratique du régime vertical, est assez contraignant et spécifique, et c’est pourquoi bien souvent les copropriétaires qui y sont soumis essaient d’en sortir.
Faites votre demande de devis
Des décisions facilitées tout au long de l’année !*
Un vrai syndic professionnel et responsable !
Réglez facilement les factures de votre immeuble !