arrow_back
Les immeubles équipés d’un chauffage collectif peuvent mutualiser les frais et ainsi réduire la facture énergétique des occupants. C’est aussi un moyen de gagner de la place dans les logements ! C’est l’un des atouts de l’habitat collectif, à condition de disposer d’un système de chauffage éco-performant.
En copropriété, on rencontre deux cas de figure :
Dans le premier cas, la facture des consommations d’énergie (gaz, électricité, bois) fait l’objet d’un contrat individuel entre le copropriétaire et son fournisseur. Dans le second, c’est la copropriété qui est liée contractuellement avec le fournisseur, ainsi qu’avec le prestataire de services en charge de l’entretien et de la maintenance de la chaufferie collective.
Le chauffage collectif va donc centraliser la production de chaleur pour les occupants de l’immeuble. Elle va aussi libérer chaque copropriétaire des contraintes de gestion d’un chauffage individuel, mais aussi et surtout libérer de l’espace dans son logement. Cela permet de gagner des m² précieux pour du rangement dans son intérieur ! En contrepartie, les occupants n’ont pas toujours la maîtrise des dates de début et de fin de la saison de chauffe, ce qui signifie moins d’indépendance. Ces dates sont en effet décidées par vote lors de l’assemblée générale des copropriétaires, ce qui suppose de s’aligner sur la majorité.
Par ailleurs, selon la situation des appartements dans l’immeuble – notamment dans l’ancien –, il se peut que certains logements soient davantage chauffés que d’autres, ce qui peut entraîner de l’inconfort thermique pour certains occupants.
Comme pour les maisons, il existe une multitude de types de chauffage collectif pour les copropriétés :
Il est aussi possible d’opter pour une chaudière collective hybride mêlant par exemple énergie solaire et gaz ou bois. Cela permet d’employer des énergies renouvelables tout en parant à la problématique de leur intermittence.
Les chaufferies collectives les plus vertueuses sont éligibles aux aides tels que les certificats d’économie d’énergie (C2E) ou MaPrimeRénov’ Copropriété.
Un décret d’application de la loi ELAN a imposé l’individualisation des frais de chauffage dans les bâtiments collectifs depuis le 25 octobre 2020. Concrètement, chaque occupant est redevable des frais de chauffage de son logement en fonction de sa consommation réelle, il n’est plus question de partage selon des tantièmes chauffage, de la surface ou du volume chauffé. Pour cela, la copropriété doit équiper chaque logement d’un compteur individualisé d’énergie ou d’un répartiteur de frais de chauffage.
La copropriété doit procéder à un relevé annuel des compteurs. Les appareils de mesure installés depuis le 25 octobre 2020 autorisent le télé-relevé ; tous devront y être compatibles à partir du 1er janvier 2027. Cette plus grande exactitude dans le relevé et la répartition des frais de chauffage en copropriété encourage les bonnes pratiques pour réduire la consommation. C’est à la fois plus juste pour les occupants les plus vertueux, et bon pour l’environnement. Selon l’Ademe, cela permet de diminuer la facture de 20% au niveau de l’immeuble.
Dans un logement individuel, le propriétaire doit s’équiper lui-même d’un système de chauffage pour assurer le confort thermique des occupants. C’est à lui d’en assumer le coût d’installation ainsi que celui de l’entretien et de la maintenance. Pour une chaudière gaz par exemple, la loi impose une visite annuelle d’un professionnel. Pour une cheminée ou un poêle, le ramonage des conduits bois, charbon et fioul est obligatoire deux fois par an. Tout cela représente des coûts qui viennent s’ajouter à la facture de consommation d’énergie. Il existe une dispense pour les immeubles dans lesquels l’installation de ce type de dispositif est impossible ou trop coûteuse pour la copropriété.
En copropriété, le chauffage collectif va permettre de partager les coûts d’entretien et de maintenance entre l’ensemble des copropriétaires via le paiement des charges de copropriété. Mécaniquement, c’est synonyme d’un coût réduit pour chaque copropriétaire par rapport à un chauffage individuel. De même, le renouvellement d’une chaufferie collective reviendra moins cher que le remplacement d’une chaudière dans un logement.
Découvrez nos meilleurs articles :
Faites votre demande de devis
Des décisions facilitées tout au long de l’année !*
Un vrai syndic professionnel et responsable !
Réglez facilement les factures de votre immeuble !