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C’est l’un des leviers pour réduire les charges de copropriété : les habitants d’un immeuble peuvent choisir de réaliser eux-mêmes l’entretien des parties communes plutôt que de passer un contrat annuel avec une entreprise spécialisée. Si le gain financier est alléchant, cette belle initiative nécessite l’engagement de chacun des voisins pour fonctionner !
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Soyons clairs : le règlement de copropriété ne peut en aucun cas régir le partage des tâches entre voisins dans l’entretien des parties communes de l’immeuble. Il faut rappeler que c’est le syndic de copropriété qui a la responsabilité de s’assurer du bon état des couloirs, escaliers, cours et jardins qui peuvent composer la résidence. Il peut confier ces missions à des prestataires et répercuter le coût sur l’ensemble des copropriétaires via les charges générales, proportionnellement aux tantièmes détenus. Dans une petite copropriété, il est toutefois possible de se répartir les tâches d’entretien pour éviter de recourir à des prestataires extérieurs, et ainsi réduire le montant des charges. Cette entente reposera alors entièrement sur des accords « oraux » entre voisins, en comptant sur la bonne volonté et l’adhésion de tous. Aucun texte ne permet en effet d’imposer à un habitant de participer à l’entretien des parties communes, ni même de lui réclamer une compensation financière si ses voisins prennent en charge sa part du travail. Idem, un propriétaire ne peut pas exiger cela de son locataire, qui sera par ailleurs moins sensibilisé aux enjeux de conservation du bâtiment…
Mettre en place l’entretien des parties communes par les copropriétaires demande un grand sens de la coopération : la répartition des tâches doit convenir à tous pour la réussite de ce projet. Car un habitant qui se sent lésé ou frustré pourrait très vite y mettre de la mauvaise volonté… et menacer l’équilibre de ce système. Il est donc recommandé de proposer différents types de répartition des tâches pour choisir celui qui correspondra au plus grand nombre :
• une répartition géographique : chacun nettoie la partie la plus proche de son palier (sa montée d’escalier, son couloir, etc.) ;
• une répartition par affinités : chacun réalise les tâches qui le « motivent » le plus. Le jardin pour l’un, les sols pour l’autre, etc.
• une répartition cyclique : chacun à tour de rôle réalise l’ensemble des tâches.
On peut aussi mixer ces différentes formules, avec un roulement par exemple. Avant de passer à l’action, il est préférable de se mettre d’accord sur les équipements et produits d’entretien employés, ainsi que la fréquence du nettoyage. Dans une petite copropriété, un rythme hebdomadaire est idéal pour garantir une bonne hygiène des parties communes !
Essentielle à la mise en place de cette organisation, la communication est encore à ne pas négliger pour passer de la théorie et la pratique. Elle peut prendre la forme d’un tableau fixant l’organisation (qui fait quoi et quand), un document à placer à la vue de tous (dans les parties communes justement) et qui dispose de cases pour que chacun puisse cocher lorsqu’il a réalisé ses tâches. Vous avez des voisins connectés ? Pourquoi pas un document partagé en ligne !
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